Alexander Calder, né en 1898 à Lawton, en Pennsylvanie, est un pein­tre et sculp­teur, mais est prin­ci­pa­le­ment connu pour avoir été l'inven­teur du mobile.

De 1915 à 1919, il suit des études d'ingé­nieur au Stevens Institute of Technology. Ensuite élève à l'Art Students League de New York de 1923 à 1925, il com­mence à travailler pour le jour­nal National Police Gazette à partir de 1924. Il démé­nage à Paris deux ans plus tard et y conti­nue ses études artis­ti­ques à l'Académie de la Grande Chaumière. C'est à ce moment qu'il com­mence à créer ses peti­tes struc­tu­res en fil de fer et que la sculp­ture se dif­fuse dans l'ensem­ble de sa pra­ti­que artis­ti­que.

A partir de 1927, Calder confec­tionne un cirque minia­ture de marion­net­tes en fil de fer et bois, dont il donne des repré­sen­ta­tions aux­quel­les de nom­breux artis­tes pari­siens assis­tent. En 1930, il rejoint le mou­ve­ment « Abstraction-Création », au sein duquel il a l'occa­sion de déve­lop­per et de conver­ser sur les concepts et idéaux abs­traits.

Les pre­miè­res sculp­tu­res abs­trai­tes en métal de Calder s'ins­pi­rent d'une visite à l'Observatoire de Paris. C'est à cette occa­sion que Marcel Duchamp qua­li­fie ces oeuvres de « Mobile(s) ».

Les « Mobiles » d'Alexander Calder sont expo­sés à Paris en 1932 à la Galerie Vignon. Ceux ci devien­nent l'acti­vité artis­ti­que favo­rite de Calder. Les cons­truc­tions fine­ment équilibrées, mou­vant au gré du vent ou du touché, s'avè­rent de plus en plus com­plexes et abs­trai­tes au fil des ans. Au début de sa car­rière, il cons­trui­sit en très petit nombre des sculp­tu­res ani­mées par un petit moteur.

Alexander Calder fut également l'inven­teur des « immo­bile(s) », cons­truc­tions monumen­ta­les en métal, que Jean Arp dénomma « Stabile(s) ».